La jungle,
Au dedans de moi, au dedans de toi, c’est la jungle qui tient ma main
Au dedans de toi, au dedans de moi, ça brule, ça hurle, ça craint
Toutes les blessures du fond du cœur sont invisibles à tes yeux
Pourtant aussi profondes qu’une morsure de serpent
Les douleurs de mon âme ne sont pour toi ni drame, ni grave
Pas de griffures sur la peau de mon sang
Pourtant je saigne, oui je saigne…. de l’intérieur
Et personne ne le sait…
Au de dans de toi, au dedans de moi, c’est la jungle au quotidien
Au dedans de moi, au dedans de toi les cris de bêtes ne s’entendent pas
Mes brulures intestines sont transparentes
Pour celui qui ne les sent pas
Les plaies de mon esprit semblent si discrètes
Que tu ne les remarques même pas
Pourtant j’ai mal, si mal… de l’intérieur
Mais personne ne le voit
Au dedans de toi, au dedans de moi, c’est la jungle qui me retient
Au dedans de moi, au dedans de toi, mes rugissements te semblent loin
La torture de mes sensations ne retient pas ton attention
Car tu ne la comprends pas
Les fractures de mon ressenti, cela t’est égal
Elles ne t’atteignent presque pas
Pourtant, je vomis, je vomis …de l’intérieur
Mais qui me croit?
Au dedans de moi, au dedans de toi, c’est la jungle tous les matins
Au dedans de moi, au dedans de toi, ce sont les fauves qui créent le lien
Solal